Ainsi nommée en souvenir de celle remportée face aux Anglais en
1794, la place de la Victoire est une vaste esplanade tapissée de
vert et de massifs fleuris, et plantée de palmiers royaux. La
sous-préfecture et l'office de tourisme occupent deux de ses plus
belles maisons. Le kiosque à musique est l’emblème de cet endroit.
Ici, tous les amoureux s’y font photographier et il n'est pas de
mariage célébré en dehors de la basilique voisine Saint-Pierre
Saint-Paul juste derrière le palais de justice. Lumière dorée du
soir, longue robe blanche en dentelles, costume rayé comme un lord
britannique : la photo est aussi prise depuis l'extérieur par les
spectateurs de passage. Toute ces petites merveilleux que vous ne
verrez pas de votre yacht
de luxe ni ailleurs vous sont alors accessible durant votre
charter avec Sunreef Yachts Charter .
La place de la victoire débouche sur la Darse, le bassin de
Pointe-à-Pitre, où s’amarrent les bateaux de pêche ou les yachts charter venus des
îles voisines. Ce vieux bassin accueille les bateaux
venus des Saintes et de Marie-Galante. Il arrive même encore que
certains pêcheurs saintois viennent ici vendre leurs prises, créant
l’animation au beau milieu des passagers débarquant pour une visite
en famille, des autocars attendant d’être bondés pour partir faire
le tour de l’île et des mamas imposantes marchandant du sirop
glacé, des cigarettes et des bonbons. Chaque matin dans une joyeuse
bousculade les quais de Darse se transforment en étals parmi les
plus beaux de la Guadeloupe. Entre d’énorme barracudas effilés, des
paniers débordant de langoustines et de langoustes : vous ne saurez
plus où donner de la tête entre couleurs et parfums, envies et
tentations laissez vous tenter et ramenez vos achats sur votre
yacht
de luxe .
Le 10 août de chaque année, la Guadeloupe célèbre ses cuisinières.
Venues de tous les villages de l’île, elles se retrouvent à la
basilique de Pointe-à-Pitre, en vêtements traditionnels, portant
des paniers remplis de nourriture. Après la bénédiction, un grand
banquet est organisé dans le préau de l’école Amédé Fangarol. A
l’issue du déjeuner, les meilleures cuisinières sont récompensées.
Le 10 août est le jour de Saint-Laurent patron des cuisiniers.
Après avoir marchandé, comme l’exige la bonne humeur des îles, que
ce soit dans les allées du marché ou dans les boutiques de la rue
Faidherbe, il importe de poursuivre jusqu’au bout des quais pour
pouvoir pousser la porte de ce musée. Ce poète créole, John-Perse,
est né en Guadeloupe en 1887. Le musée lui dédié a été inauguré en
1987 pour saluer le centenaire de sa naissance. Une poignée de
souvenirs personnels mais surtout une intéressante reconstitution
de la vie de l'époque, justifient la visite de ce musée. Alexis
Léger, alias Saint John-Perse, fut prix Nobel de littérature en
1960n mais il fut également diplomate. Les différentes composantes
d’une vie bien remplie sont ici développées avec un certain talent.
Victor Schœlcher, député de la Martinique et de la Guadeloupe, est
à l'origine de l’abolition de l'esclavage le 27 avril 1848 dans les
colonies de la république. Depuis, il est célébré comme un héro
dans les Antilles françaises ! Ce musée conserve de nombreux
souvenirs personnels de Victor Schœlcher ainsi que d'intéressant
document de la manière dont fut décidée l'abolition de l'esclavage.
Inauguré le 3 juillet 1887, il est devenu le premier musée de la
Guadeloupe. C’est Victor Schœlcher lui-même qui avait pris
l'initiative en faisant une importante donation à l’île pour que
soit édifiée une maison capable de permettre aux Guadeloupéens de
s'initier aux Beaux-arts. D’où ces objets hétéroclites qui
composent les vitrines. Depuis 1998 le musée abrite aussi une
importante section dédiée à la vie de Schœlcher ainsi que quelques
toiles contemporaines.
En suivant les ruelles commerçantes d'un autre temps, rue
Sadi-Carnot et de Nozières en particulier on débouche sur le parvis
de la basilique Saint-Pierre et Saint-Paul. La structure métallique
du bâtiment est conçue pour résister aux tremblements de terre.
Elle a été édifiée en 1847, après que le bâtiment d'origine avait
été victime de colère de la terre. L’heure la plus spectaculaire
est celle de la fin de l’office dominical lorsque les cloches
sonnent à la volée. Les battants du portail sont grands ouverts.
Noter alors à l'extérieur les statues des évangélistes. Les orgues
vibrent jusqu'à la place Gourbeyre où sont installées les
marchandes de fleurs. Pendant quelques minutes bénies s’éparpillent
depuis la nef des groupes d’enfants habillés pour la cérémonie.
C'est la manière de leurs parents, tout aussi soigneusement vêtus,
de dire le sérieux avec lequel ils traitent les affaires du ciel.