Deux ailes du papillon

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En redescendant sur Pointe –à-Pitre sur la route qui longue la côte Ouest, en bordure de la mer des Caraïbes, on entre dans la partie la moins spectaculaire de Grande-Terre. Cependant, c’est la plus « nature ». Quelques plages accueillantes séparent de vastes étendues où vous pourrez mouiller votre yacht de luxe
sans soucis. Vous entrerez alors dans le royaume des palétuviers et des oiseaux (hérons, pélicans, aigrettes…), qui nichent ici à l’abri du tumulte des touristes. Anse-Bertrand, Port-Louis, ou Vieux-Bourg, sont des villes typiques de la Guadeloupe. L’activité de la canne à sucre fit un temps leur élégance ; mais désormais cette région est reconvertie à la culture maraîchère ou fruitière.
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Anse-Bertrand

Ce paisible bourg de 5 000 Habitants se singularise par un usage d’un autre temps : celui de la carriole tirée par un attelage de bœuf. Pas d’inquiétude, la voiture est quand même arrivée jusqu’ici. Mais le village tient à cette mémoire de son passé agricole, lorsque les belles dames descendaient de la plantation pour assister à la messe dominicale, robe blanche empesée et bourse de dentelle destinée à soulager quelque misère du jour. Désormais, l’attelage fait partie du folklore, mais certains n’hésitent pas à traverser les ruelles du village en pareil équipage. Pour mémoire, Anse-Bertrand est le dernier site sur lequel vécurent d’authentiques Indiens Caraïbes, avant que les plantations ne prennent possession de leur ultime mémoire. Les nombreux moulins en ruines témoignent des années d’abondance. Elles ont aujourd’hui filé, happées par le temps, et laissent la place au tourisme qui vient, encore timidement, s’imprégner des couleurs authentiques de la Guadeloupe. Entre plages tranquilles, et histoire de village, votre charter n’en sera que plus typique.
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Port-Louis

Le bourg ne dépareille pas dans ce portrait nature de l’île papillon. Ce modeste village de pêcheurs est justement réputé pour sa plage, celle du Souffleur, que les flamboyants habillent d’un rouge éclatant. La photo alors s’impose pour vos souvenirs charter . Caméra toujours en bandoulière pour visiter la charmante église dominée par un clocher de bois. Elle jouxte un émouvant cimetière marin dont les sépultures jouent entre pierres et coquillages.
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Au sud, la Guadeloupe devient sauvageonne. Depuis Pointe-à-Pitre, il suffit de passer le pont qui enjambe la rivière Salée pour entrer sur le territoire de Basse-Terre. L’autre « aile du papillon » séduit tous ceux qui veulent respirer des parfums d’aube des temps, lorsque la terre naissait du feu et du vent, des chaos de roches noires et des caprices de l’océan. Passez la journée à Basse-Terre, au moins pour en faire le tour en suivant la route sinueuse qui longe la mer. Cela vous permettra en outre d’approcher une version inédite de la Guadeloupe. Celle des villages qui vivent encore au rythme des pêcheurs et des couchers de soleil. Il vous suffit alors de suivre plein sud, sur la nationale 1, en direction de Petit-Bourg, Goyave, Caspesterre …
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Petit-Bourg

Excellente introduction à cet itinéraire de pleine nature, la route gagne le village de Petit-Bourg, qui offre une belle vue sur Pointe-à-Pitre au-delà de la baie, joliment nommée Petit-Cul-De-Sac-Marin, semée d’îlots miniatures. L’agréable plage conduit en douceur vers Montebello. Visitez le parc foral de Vallombreuse où plantes et fleurs sauvages et en toutes sortes sont soigneusement étiquetées, parfait exemple de ce qu’on peut revoir partout ailleurs en Guadeloupe. De nombreux oiseaux y ont alors élu domicile : colibris, tourterelles, merles …
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Capesterre-Belle-Eau et Saint-Sauveur

Voici le royaume de la Banane et des flamboyants qui, à la saison, lancent leurs flammes vermillon. Spectacle inoubliable pour les photographes. A la sortie du village, un chemin s’enfonce dans la forêt, depuis le bourg de Saint-Sauveur. Il conduit jusqu’aux chutes du Carbet, accessibles au bout d’une randonnée digne d’Indiana Jones, qui n’évite ni les gués, ni les ponts suspendus encore moins les chemins fraîchement taillés parmi les fougères arborescentes. L’agrément de la promenade est enrichi du talent de la nature, qui a jeté ici trois chutes successives, c’est-à-dire trois superbes tableaux de diamants et d’émeraudes. Les chutes dégringolent d’une centaine de mètres, dans un vacarme d’enfer, au milieu d’une végétation dense qui leur sert d’écrin. D’autant que les plages des environs commencent à trahir la présence de la Soufrière voisine : elles sont noir d’encre, toutes de cendre et de poussière de lave, seulement fréquentées par les pêcheurs du village. Ambiance garantie pour votre charter .
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Trois-Rivières

La ville ne dément pas l’impression. Plage noire et promenade en forêt en sont les principales attractions, avec un parc voisin qui permet de voir des roches gravées par les premiers habitants de l’île. Impressionnants pétroglyphes comme semés au hasard en pleine forêt. Trois-Rivières est également l’un des pontons depuis lesquels il est possible d’embarquer que votre yacht de luxe pour aller profiter du grand large.
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Basse-Terre

On traversera Gourbeyre, en y faisant un arrêt aux sources chaudes thermales de Dolé pour leurs bienfaits thérapeutiques, avant de rejoindre Basse-Terre, capitale administrative de la Guadeloupe. Evidemment, par rapport à l’animation de Pointe-à-Pitre, l’animation semble plus paisible. On y remarque simplement la densité de population blanche, autant de fonctionnaires chargés d’apporter leurs compétences à la bonne tenue de le République en ces terres tropicales. Du coup, Basse-Terre bénéficie de tous les agréments d’une grande ville : la cathédrale, le marché, le centre commerciale, le centre ville dont les terrasses jouent volontiers les parisiennes pendant qu’une poignée de boutiques tentent de suivre l’air du temps du côté de la rue du Champ-D’arbaud. Basse-Terre témoigne de son ancienne richesse agricole. Les maisons de pierre noire invitent déjà à lever les yeux vers la Soufrière.
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Sur les Traces de la Soufrière

Une route tortueuse à souhait conduit jusqu’à Saint-Claude, porte du volcan. Le cœur de la Guadeloupe palpite dans les flancs de la Soufrière, cône brûlant qui domine l’île de ses 1467 m d’altitude. La soufrière sommeille, mais tout le monde se souvient encore de l’éruption de 1956 qui menaça le village de Saint-Claude, à mi-pente. On se rappelle tout autant les grondements de 1976 qui obligèrent à l’évacuation des habitants des villages environnants. Depuis le domaine de la Soufrière est devenu un vaste parc naturel. Plusieurs chemins de randonnée balisés, des « traces » des « traces » comme on les appelle ici permettent de la traverser. Pour l’heure le volcan reste paisible. Ses colères demeurent toutefois prévisibles, comme le prouve sa dernière période d’activité il y a 25 ans. En se souvenant que sa puissance ne se domestique pas et que parfois il vaut mieux l’admirer à distance plutôt que de vouloir l’affronter au plus près.