Saint-Barth, une autre île française des Antilles, est une
destination à ne pas manquer lors de vos vacances de luxe. C'est
une île tropicale très raffinée avec des boutiques haut de gamme se
trouvant dans le bourg principal, Gustavia. Savourez les goûts
locaux dans de nombreux restaurants et cafés. La petite plage du
coin «Shell Beach» composée de coquillages écrasées est à deux pas
de Gustavia, elle est accessible aussi par tender. La vie nocturne
de Saint-Barth est très riche avec des bars, y compris Baz Bar et
le Yacht Club où des DJs ou des groupes font de la musique. Les
Antilles françaises exigeaient leurs paradis. Un îlot tropical tout
de naturelle élégance, d’aimable tranquillité et de joyeuses
soirées. La petite île de Barthélémy est devenue ce rendez-vous
chic qu’il est indispensable de voir. Un aérodrome miniature digne
des aventures de Tintin, avec une piste d’atterrissage courte qui
oblige les pilotes à avoir une qualification spéciale pour s’y
poser. Pour beaucoup atterrir sur l’île un jour de vent est déjà
une aventure : des palaces, des vitrines de luxe , des plages
magnifiques… On multiplierait par milles les arguments de cette
perle de 25 km2, peuplée de près de 7 000 habitants, posée à deux
pas de Saint-Martin et des îles Vierges.
Les temps modernes ici commencent en 1493. Christophe Colomb pointe
sa longue vue et dit : « Cette île s’appellera Saint-Barthélemy en
l’honneur de mon frère Bartolomeo ». A l’époque, l’île est déserte.
L’absence de rivière, des collines bosselées couvertes d’une terre
ingrate, ont découragé les Indiens de s’y installer. Saint-Barth
est donc alors une beauté sans soupirants. Il faut attendre le
XVIIe siècle pour qu’une poignée de paysans vendéens et normands,
poitevins et autres accompagnés de marin bretons, s’y établissent
pour cultiver du tabac et l’indigo. Leur chef, Guillaume
d’Avranche, livre ses premières impressions : l’eau est d’une
transparence que c’en est merveille de clarté. L’air semble de jade
et de menthe liquide. Les bleus sont intenses et royaux. Le poète
jubile, même si les premières heures de l’implantation ne sont sans
doute pas aussi idylliques. Jouant d’amabilité envers son ami le
roi de Suède qui cherche une escale sûre aux Caraïbes, Louis XVI
lui cède Saint Barthélemy. La capitale de l’île, aussitôt baptisée
Gustavia en hommage au souverain, est déclarée Port Franc en 1785.
Elle l’est encore aujourd’hui et c’est un des menus privilèges
auxquels les habitants de l’île se déclarent définitivement
attachés. Entre temps, les navires affluents et le négoce enrichit
les marchands. Les cultures de coton et d’ananas portent jusqu’en
Europe la réputation de l’île. Pourtant, des cyclones ravageurs,
plusieurs épidémies, l’incendie de Gustavia puis l’effondrement des
cours du coton vont mettre un terme à cette félicité dès la fin du
XVIIIe siècle. En 1878, le président Mac-Mahon signe au nom de la
France le chèque de 320 000 francs-ors qui ramène Saint-Barthélemy
dans le giron de la république et en fait la plus récente des
terres de France sur le continent américain.
Seul site vraiment animé de l’île le port-capitale de Saint-Barth
rassemble de jolies maisons anciennes dont certaines de style
étonnamment suédois, tournées vers le port et la marina qui
accueille quelqu’un des plus beaux
voiliers du moment, peut-être bien le votre en charter . La promenade sur
le ponton sur l’un des musts de votre séjour. C’est ici que se
côtoient les princes à l’improviste. C’est ici que vous mouillerez
votre catamaran de luxe durant votre charter
à Saint-Barth. Entre mannequins, stars de cinéma, hommes politiques
… passez des vacances de luxe en toute simplicité à bord d’un
yacht
qui vous apportera tout le confort possible et qui sera combler
toute vos envies grâce à son équipage entièrement à votre
disposition. Un spectacle permanent à portée du regard, mais
attention, sans démonstration outrancière. On est à Saint-Barth, en
short, tee-shirt et tongs, loin des micros et des caméras.
Qu’importe : prière de ne pas vous déranger. De nombreuses
boutiques satisfont les amoureux du shopping. Le privilège du hors
taxes n’a hélas, plus les vertus d’antan, et les prix sont rarement
miraculeux. Au moins offrent-ils le plaisir d’acheter sous le
soleil ce qu’on se refuse dans son quartier… ou non. Saint-Barth
c’est aussi la magie des vacances, entre deux bistros sympathiques,
plusieurs adresses de parfumeries, bijoux et cigares.
Ce joli musée a trouvé sa place au sein d’un monument historique
datant de l’époque suédoise et soigneusement restauré. Il présente
des souvenirs de des images du passé de Saint-Barthélemy et se veut
un témoignage pour les générations futures. Il y flotte une
ambiance un peu surannée : lampes à pétrole, bibelots d’époque,
costumes traditionnels, outils de cultivateurs, barques et filets
de pêche. Le musée joue un rôle capital dans la conversation des
données sociologiques et ethnologiques de l’île.
Pour le reste Saint-Barth est une succession de criques et d’anses
paradisiaques que vous pourrez apprécier de votre yacht
de luxe . Baignade, plongée, pêche et farniente font
invariablement les activités de la journée. Habitants des villas
semées à l’abri des cocoteraies et des bouquets de filaos,
résidants des hôtels de luxe se retrouvent invariablement sur les
terrasses de Gustavia à l’heure de l’apéritif pour commenter la
journée de grand soleil. Ainsi va la vie de Saint-Barth. Sans que
personne n’y trouve à redire. Les plongeurs apprécieront que
l’autorité locale ait dessiné une vaste zone protégée devenue
réserve naturelle. Résultat, il est interdit d’y plonger trop
nombreux, de chasser ou de prélever coquillages ou coraux.
Moyennant quoi poissons-perroquets, tortues, barracudas ou petits
requins sont au rendez vous. Par ailleurs plusieurs épaves
agrémentent les sorties, car elles concentrent une multitude de
poissons. Miracle de la tradition qu’on ne saurait abandonner, à
l’anse des Lézards comme aux anses de Marigot ou Gascons, les
habitants continuent de parler un français issu des patois vendéen
et normands du XVIIe siècle. Certaines femmes persistent même à
porter la coiffe de dentelle blanche qu’affectionnaient leurs
grands-mères. Il serait toutefois injuste de limiter le charme de
Saint-Barth à sa vocation d’escale tropicale de la jet-set
parisienne ou new yorkaise. L’île est d’une indiscutable
beauté.